La réadaptation cardiaque en période d'épidémie de Covid-19 soulève de nombreuses problématiques d'organisation. Voici 11 propositions du GERS-P pour vous aider lors de la reprise des activités de réadaptation en ambulatoire ou en hospitalisation.
La réadaptation cardiaque a démontré son importance dans la prise en charge des patients grâce à l’optimisation thérapeutique, l’éducation des patients et un entraînement physique adapté. Ceci est possible grâce à une équipe multidisciplinaire et la plupart des activités se font en groupe. En période épidémique la nécessité d’une distanciation sociale oblige les centres à se réorganiser pour éviter au maximum les contacts entre l’équipe soignante et les patients, et les patients entre eux.
Ainsi, il semble important de permettre la reprise partielle pour les patients non COVID afin d’éviter les pertes de chances liées au report ou à l’arrêt des prises en charge. Ceci impose une reprise progressive des prises en charge prioritaires, avec préservation de la sécurité des patients et des professionnels.
Cela pose des problèmes de réorganisation du travail et de matériel à mettre à disposition.
La première phase lors du confinement de la population a été gérée par les autorités sanitaires et les structures de santé (plans blancs) qui ont organisé la mise à disposition de services SSR en fonction des besoins régionaux.
Certains services ont fermé, d’autres ont été réquisitionnés en partie ou totalement, d’autres ont maintenu une activité limitée.
Les unités en hôpital de jour (HDJ)/ambulatoire ont généralement été fermées.
Il est nécessaire d’anticiper la réouverture de l’activité en tenant compte de la situation épidémique régionale et de s’enquérir (si besoin) auprès de l’ARS de la possibilité de réouverture de l’activité si celle-ci a été suspendue.
Nous ne parlerons ici que des services de réadaptation cardiaque non COVID.