Un nouveau regard sur l’insuffisance tricuspide isolée : l’imagerie multimodale

J. Ternacle

Au-delà de la présentation clinique, c’est l’imagerie qui permet de confirmer le diagnostic d’insuffisance tricuspide, ainsi que son mécanisme, son étiologie, sa sévérité et son retentissement. L’imagerie a également une place centrale dans la prise en charge thérapeutique de l’insuffisance tricuspide car elle aide à poser l’indication d’une correction et surtout elle permet de déterminer quel type de correction doit être envisagé, aussi bien en cas de chirurgie que d’intervention percutanée (remplacement versus réparation). L’échocardiographie transthoracique (ETT) reste l’examen de première ligne mais très rapidement, il est indispensable d’avoir recours à une approche multimodale incluant l’échocardiographie transoesophagienne (ETO), l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et surtout, le scanner. Toutes ces modalités vont apporter des informations complémentaires allant du diagnostic à l’intervention.

• Diagnostic de l’insuffisance tricuspide
  • Mécanisme et étiologie de l’insuffisance tricuspide
  • Quantification de l’insuffisance tricuspide
• Retentissement de l’insuffisance tricuspide
• Correction de l’insuffisance tricuspide
  • Réparation valvulaire tricuspide
  • Remplacement valvulaire tricuspide
• Conclusion

© 2024 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.