Pourquoi vous propose-t-on une dilatation coronaire ?
Vous présentez des anomalies d’irrigation du cœur secondaires à des rétrécissements sur les artères coronaires. Un rétrécissement de ces artères peut entraîner des douleurs dans la poitrine tandis qu’une obstruction peut entraîner un infarctus. Vos médecins ont donc jugé préférable de traiter ces anomalies.
Réalisation de la dilatation coronaire
La réalisation de la dilatation coronaire (appelée aussi angioplastie) vous est détaillée dans un livret édité par la Fédération Française de Cardiologie, qui vous est remis en même temps que ce texte. Pour résumer, la procédure est réalisée par introduction d’un cathéter dans l’artère fémorale (au pli de l’aine) ou radiale (au poignet) et consiste à dilater le ou les rétrécissements avec un ballonnet gonflable. Dans la majorité des cas, une endoprothèse (stent) est mise en place à ce niveau. Il s’agit d’une sorte de tube métallique grillagé qui est laissé en place et permet de maintenir l’artère ouverte.
Ce stent est généralement en métal et parfois est dit « actif » car recouvert d’un médicament ayant pour but de réduire le risque de récidive du rétrécissement lorsque ce risque est particulièrement important. Cependant, la mise en place d'un stent n'est pas toujours possible, ni même parfois souhaitable.
Lorsque l’artère coronaire est très calcifiée, on peut être amené à utiliser une fraise (rotablator) pour « abraser » la partie dure de l’artère. Dans certains cas, la présence de caillots ou le risque d’embolisation peut amener à utiliser un système d’aspiration ou un filtre de protection.
Comme pour la coronarographie, cet examen est pratiqué sous le contrôle des rayons X, à des doses aussi basses que possible selon les principes de précaution préconisés par le code de santé publique. Le détail des doses reçues fait partie intégrante des compte-rendus qui vous seront remis. [Télécharger la fiche pour lire la suite]