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Voici un aperçu rapide des sujets abordés dans cette publication :
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Recommandations sur l’hypertension artérielle d’origine médicamenteuse ou toxique
Voici un aperçu rapide des sujets abordés dans cette publication :
Fiche technique de la Société Française d’Hypertension Artérielle (SFHTA) de la SFC
Atul Pathak, Claire Mounier-Vehier, Pascal Bousquet, Jean-Luc Elghozi, Pierre Boutouyrie
Introduction
L’hypertension artérielle (HTA) est le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent et est responsable de la plus grande part de morbidité-mortalité dans le monde. Son origine est le plus souvent multifactorielle et sans cause individualisable, cependant, elle peut être secondaire à l’absorption de substances exogènes. L’influence de la substance exogène sur la pression artérielle peut se faire sur plusieurs modes.
- La substance peut s’agir d’un agent « facilitateur », avec un lien statistique entre exposition à la substance
et chiffres tensionnels (et/ou incidence de l’HTA), - La substance peut entraîner une augmentation de la pression artérielle (PA) sans pour autant induire une
HTA permanente, - La substance peut être la cause exclusive de l’HTA sur un mode plus ou moins bruyant,
- La substance peut aggraver une HTA préexistante.
Les substances exogènes sont le plus souvent des médicaments, auquel cas l’effet sur la pression artérielle n’est pas celui qui est recherché et peut résulter d’une interaction pharmacocinétique (effet de l’organisme sur le médicament) ou pharmacodynamique (effet du médicament sur l’organisme). Il peut s’agir aussi de drogues récréatives, ou de xénobiotiques (substance étrangère au vivant). Enfin certains éléments peuvent induire des HTA. Dans tous les cas, elles doivent être systématiquement recherchées car l’arrêt de l’intoxication par la/les substance(s) en question permet, en théorie, une normalisation de la pression artérielle. Il faut également déclarer ces effets aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV ou CEIP pour les drogues récréatives) pour en établir l’imputabilité.
Pour plusieurs substances, il existe une grande variabilité interindividuelle dans la sensibilité aux effets hypertenseurs. Ceci est particulièrement vrai pour des substances répandues telles que la caféine et la nicotine. Cette idiosyncrasie (sensibilité exagérée) n’est pas prévisible à l’avance (par essence), et seule une enquête détaillée et orientée permet d’établir le lien entre la substance et l’HTA.
Le point de vue retenu pour cette fiche technique est celui d’un classement pharmacodynamique par grands mécanismes d’action des substances impliquées. Ceux-ci sont connus pour la plupart d’entre elles, mais pas pour toutes.
Sommaire
- Substances interférant avec le système nerveux autonome
- Substances interférant avec le rein
- Intoxication par les éléments
- Phytothérapies
- Alcool
- Drogues récréatives et dopage
- En conclusion
Date de mise à jour du document : Décembre 2015
Document validé par la Commission Documents de Consensus
Cette commission de la SFC a pour objectif de superviser et contrôler la préparation des documents scientifiques ou d’autres documents tels que les consensus d’experts ou prises de position.
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Written by : SFC
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