Présentation JFIC
Corentin Chaumon et Dr Joel Fédida
Depuis les années 2000, la resynchronisation cardiaque s'est imposée comme une thérapie de choix chez le patient insuffisant cardiaque symptomatique, présentant une FEVG s 35% et des QRS élargis. Cette thérapie est associée, à un remodelage ventriculaire gauche inverse, à une amélioration de la FEVG et de la classe fonctionnelle NYHA ainsi qu'à une diminution des hospitalisations pour décompensation cardiaque (1) et de la mortalité.
L'étude CARE-HF (2) a démontré en 2006 l'efficacité de la resynchronisation avec une réduction significative de la mortalité de 40% (suivi de 37,4 mois) chez les patients resynchronisés par rapport au traitement médical seul.
Un des enjeux essentiels dans le parcours de soin de l'insuffisance cardiaque en 2019 consiste à proposer cette thérapie de façon adaptée, après une recherche préalable des facteurs pronostics de bonne réponse à cette technique.
Sommaire de la fiche
- Que nous disent les recommandations de l'ESC (3) ?
- Critères pronostics de bonne réponse à la resynchronisation
- La question encore non résolue de la resynchronisation
- La stimulation Hisienne, nouvelle option de la resynchronisation ?
- Points clés
- Références