lors de l’utilisation d’un traitement pouvant entrainer des troubles conductifs ou un allongement de l’intervalle QT dans la COVID-19
Le risque vital lié à la pandémie Covid-19 est particulièrement lié à ses complications pulmonaires et au risque d’hypoxie réfractaire. Toutefois, des arythmies (sans précision) ont été identifiées chez 16 % des patients hospitalisés et 44% des patients en soins intensifs(1). Des altérations cardiaques structurelles ou inflammatoires ont également été rapportées (2,3) avec jusqu’à 23% d’insuffisance cardiaque dans certaines séries hospitalières (4).
De nombreuses thérapeutiques sont en cours d’évaluation clinique (au 08/04/2020), certaines pouvant éventuellement favoriser l’allongement de l’intervalle QT (chloroquine, hydroxychloroquine, azithromycine, lopinavir/ritonavir et d’autres). La durée d’utilisation courte des traitements (5-10 jours) dans le COVID réduit le risque d’accumulation médicamenteuse et la période du risque rythmique. Toutefois, au gré des études, il conviendra de toujours bien évaluer le rapport bénéfice/risque lors de la mise en route des différents traitements. Le but de cette note n’est pas de passer en revue tous les traitements qui pourraient devenir obsolètes très rapidement en fonction des essais cliniques en cours ou des nouvelles molécules qui pourraient apparaitre. Notre volonté est de minimiser d’éventuels risques rythmiques lorsque des traitements pouvant avoir un retentissement sur l’électrophysiologie cardiaque sont utilisés. [...]
Retrouvez les points suivants abordés dans les préconisations ci-joint :
- État des lieux
- Surveillance cardiologique en vue de l’introduction d’un traitement pouvant allonger l’intervalle QT
- Mesure du QT corrigé
- Références