Société Française de Cardiologie
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SFC - Recos pratique des épreuves de provocation d’ischémie en cardiologie nucléaire chez l’adulte et chez l’enfant - 2002

A. Manrique, P.-Y. Marie,e D. Agostini, C. Maunoury et P. Acar pour le groupe de travail Cardiologie nucléaire et IRM

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Les performances diagnostiques et pronostiques de la scintigraphie myocardiquee sont fortement dépendantes de la qualité de l’épreuve de provocation de l’ischémie à laquelle elle est couplée [1-5]. L’épreuve d’effort constitue sans conteste le test de provocation de référence mais il faut savoir lui substituer une autre épreuve, le plus souvent pharmacologique, quand l’effort apparaît contre-indiqué, impossible ou risque d’être sous-maximal et alors à l’origine de faux négatifs. Il est donc souhaitable que les laboratoires d’ergométrie dévolus à la cardiologie nucléaire soient en mesure de réaliser divers autres types de stress et il va de soi que le choix entre ces épreuves doit être dicté avant tout par l’état du patient, éventuellement par l’indication de l’examen, mais en aucun cas par des considérations liées à la seule organisation du service d’imagerie. Cela suppose que les cardiologues œuvrant dans ces structures soient parfaitement au fait des indications, contre-indications et modalités de chaque épreuve et que les structures possèdent les équipements correspondants. Chaque centre de cardiologie nucléaire devrait idéalement être apte à réaliser au moins une épreuve dans chacune des trois catégories suivantes : épreuve d’effort ; épreuve pharmacologique utilisant un vasodilatateur ; épreuve pharmacologique utilisant un sympathomimétique.