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La pénurie des dons d'organe qui s'accentue depuis 1990 a pour corollaire une diminution des transplantations cardiaques en France (632 en 1991, 559 en 1992, 526 en 1993, 429 en 1994, 408 en 1995) et une augmentation des décès des patients en attente d'une greffe: 8,7 % au 31 décembre 1993 et 10,6 % au cours de l'année 1994 [1].
Ces constatations ont conduit les deux groupes de travail de la Société française de cardiologie qui s'intéressent à l'insuffisance cardiaque et à la transplantation à mener une réflexion sur les meilleurs critères qui, en dehors des urgences, orientent la décision médicale vers l'inscription sur une liste d'attente en vue d'une transplantation cardiaque.
Les premiers travaux concernant la pratique de l'épreuve d'effort datent d'une cinquantaine d'années [1]. Depuis, cet examen a pris une place essentielle parmi les explorations non invasives cardiologiques. Ses indications se sont multipliées, justifiant la publication périodique de recommandations concernant leur pratique [2].
Cela a été favorisé par des progrès considérables, parmi lesquels il faut citer le moyennage des complexes avec analyse automatique de la repolarisation, les calculs de probabilité et le couplage à d'autres méthodes d'évaluation telles que l'échocardiographie, l'imagerie isotopique, ou la mesure de la consommation en oxygène.
Le traitement anticoagulant oral vise, en entraînant une hypocoagulabilité adéquate, à s’opposer au développement des thromboses et au risque thrombo-embolique en général, sans provoquer d’hémorragie. Les antivitamines K (AVK), produits de synthèse actifs par voie orale, sont à l’heure actuelle les médicaments les plus efficaces pour réaliser au long cours cette prévention, du moins dans la plupart des indications.
Ils inhibent la carboxylation des facteurs II, VII, IX et X et des protéines C et S. La diminution des facteurs de la coagulation vitamine K-dépendants est fonction de leur demi-vie d’élimination, les facteurs à demi-vie la plus courte disparaissent les premiers (notamment les facteurs VII et IX).
Les progrès importants effectués lors des récentes décennies dans la compréhension des arythmies, dans leur évaluation et leur thérapeutique se sont poursuivis au cours des dernières années avec l’électrophysiologie interventionnelle et la défibrillation cardiaque. Il est donc apparu souhaitable de réactualiser les recommandations publiées par la SFC en 1994 (Arch Mal Coeur 1994 ; 87 : 1213-24).