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La prévalence des maladies cardiovasculaires notamment coronaires demeure élevée en France. Pour y faire face, notre pays s’est doté d’un réseau de soins efficace incluant les médecins généralistes et urgentistes, les cardiologues, les moyens de transports médicalisés et de nombreuses unités d’hospitalisation publiques et privées. L’évaluation de l’état cardiaque et coronaire par cathétérisme artériel et par angiographie sélective a pris une part croissante dans l’appréciation du pronostic de ces affections. L’angioplastie coronaire est devenue la méthode de revascularisation la plus employée dans le monde.
Depuis la première implantation du défibrillateur ventriculaire par Mirowski et coll. en 1980 pour traiter des troubles du rythme ventriculaires graves [1], de nombreux travaux incluant des études randomisées ont démontré son utilité dans la réduction de la mortalité subite et de la mortalité totale tant pour la prévention primaire (MADIT, CABAG-PATCH, MUSTT) que secondaire (AVID, CIDS, CASH). Ainsi, l’étude AVID [2] a montré que le défibrillateur implantable est supérieur au traitement antiarythmique pour prolonger la survie des patients qui ont survécu à des troubles du rythme ventriculaires malins.
La Société française de cardiologie a souhaité publier des recommandations concernant la prise en charge de l’infarctus du myocarde (IDM) après la phase aiguë, car c’est une affection fréquente, et qui nécessite la mise en oeuvre de nombreuses mesures. On estime classiquement qu’il y a, en France, chaque année, environ 100 000 victimes d’IDM.
Cette mise à jour des recommandations de la Société française de cardiologie dont la version initiale a été publiée en 1997 [1] s’est imposée au groupe de travail « Évaluation fonctionnelle et réadaptation du cardiaque », tant les avancées dans cette discipline se sont multipliées ces dernières années, impliquant une restructuration profonde des programmes de réadaptation cardiaque (RC).