Les progrès diagnostiques et thérapeutiques ont conduit à une amélioration de la survie des patients atteints de la plupart des maladies chroniques et en particulier des maladies cardiovasculaires en intégrant également les cardiopathies congénitales.
Recommandations
La Société Française de Cardiologie (SFC) endosse les recommandations de l'European Society of Cardiology (ESC) qui émet des propositions d’attitude fondée sur les données de la littérature, avec un poids donné à chaque recommandation en fonction de la conviction et/ou de la pertinence des données disponibles (niveau de preuve). Les communautés de la SFC publient quant à elles des recommandations spécifiques non disponibles par ailleurs et utiles à la pratique des cardiologues.
Par le Groupe Exercice Réadaptation Sport - Prévention (GERS-P)
Août 2011
L’échocardiographie est la technique d’imagerie non invasive la plus utilisée en cardiologie. Son utilité clinique est largement validée et elle a bénéficié ces dernières années de nombreux développements liés aux progrès technologiques et à une large diffusion en dehors de ses frontières traditionnelles.
Conscientes de l’importance croissante des techniques d’imagerie en coupes dans la pathologie cardiovasculaire,elle-même favorisée par des perfectionnements techniques extrêmement rapides et permanents, les sociétés savantes de cardiologie et de radiologie se sont rapprochées en juin 2004, afin de réfléchir sur les différentes actions à entreprendre dans ce domaine.
La SFC et la SFAR ont débuté en 2008 une réflexion commune concernant la prise en charge des patients coronariens devant être opérés d’une chirurgie non cardiaque. L’originalité des recommandations issues de ce travail est qu’il reflète un dialogue de deux ans entre la SFC et la SFAR et donc la réalité d’un terrain partagé entre anesthésistes-réanimateurs et cardiologues dans la prise en charge de ces patients. Ces recommandations se distinguent en cela des différentes versions des recommandations américaines de l’ACC/AHA et à la parution récente des recommandations de l’ESC endossées par l’ESA en 2009.
Le syndrome de Marfan est une maladie génétique, dominante autosomique, le plus souvent due à une mutation du gène codant pour la fibrilline de type 1, une protéine ubiquitaire constitutive de la matrice extracellulaire qui participe à la solidité des tissus. Le risque vital est en rapport avec l’atteinte aortique (dissection, rupture) et le risque fonctionnel en rapport avec l’atteinte ophtalmologique (qui peut conduire à la cécité) et l’atteinte squelettique (complications articulaires).